Croire au merveilleux de Christophe Ono-dit-bio

« Mais moi ça me plait parfois de croire au merveilleux »

Croire au merveilleux de Christophe Ono-Dit-Biot
Paru aux éditions Gallimard.

Premières phrases : ”Aujourd’hui je vais mourir.
Je ne suis pas malade.
Je ne suis pas ruiné.
Je n’arrive plus à vivre, c’est tout.
Amputé à ce point, est-ce qu’on peut même employer le
mot : vivre ?”

Paz, l’absente, dont la présence dans les lignes et le cœur du narrateur, ne
cesse de vibrer.
Paz, la mère, dont le cœur à cesser de battre mais qui vit tellement dans les
yeux de son “hijito” que pour le père la présence de l’enfant est difficile.
Paz, l’épouse, dont le manque assourdissant envahit le quotidien de l’homme
qui l’aime.
Noyé par le chagrin et hanté par le souvenir de cet amour, le narrateur décide
d’envoyer son fils en vacances et d’aligner sur la table les médicaments
destinés à la retrouver.
Mais Nana …
Nana, c’est la jeune fille qui sonne à la porte, tourbillon d’énergie, férue
d’histoire grecque antique, flamboyante blondeur et exubérante jeunesse.
Nana c’est celle qui attire notre si triste héros du côté du réel et surtout du
côté de son rôle, celui auquel Paz tenait tant, celui de père de son enfant…”tu
protèges son fils ne l’oublie pas”, lui rappellera-t-elle.

Christophe Ono-Dit-Biot nous offre un texte très poétique, la beauté des
phrases et l’émotion qui en ressort porte cette histoire avec brio.
Parce que je la trouve magnifique, je partage avec vous cette phrase qui sera
pour moi une phrase-totem :
“Mais moi ça me plait, parfois de croire au merveilleux.”

 

Un texte magnifique, une lecture inoubliable.

Emma aime :
-le titre du livre.
-la beauté des paysages évoqués.
-le soleil de la Méditerranée.

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